Le Village des athlètes olympiques et paralympiques pour les Jeux de 2024 sera conçu et réalisé par une équipe pluridisciplinaire menée par Dominique Perrault. INGEROP intervient comme bureau d’études, aux côtés de TER, Une Fabrique de la Ville, Citec, Urban Eco, Françoise Folacci et Jean-Paul Lamoureux.
Outre l’élaboration du plan masse et les missions de maitrise d’oeuvre complète pour la démolition, la dépollution et la réalisation des espaces publics du Village, INGEROP réalise les missions suivantes :

• élaboration de la méthodologie de réversibilité des espaces publics et des bâtiments
• analyse et suivi des projets urbains et architecturaux au sein du périmètre du village, y compris cahiers des charges de cession de lots
• suivi de la conformité avec les prescriptions du Comité International Olympique
• élaboration du Dossier loi sur l’eau
• formalisation des reporting mensuels auprès de la SOLIDEO

Le Village revêt des enjeux majeurs :

• symbolique ; le projet doit incarner ce que la France sait faire de mieux en matière de conception urbaine au XXIème siècle.
• géographique et paysager ; par sa position de part et d’autre de la Seine, le village est une occasion unique de rétablir un lien fort entre le territoire et le fleuve en Seine Saint-Denis.
• durabilité ; climat, eau, énergie, mobilité, biodiversité, économie circulaire, pollution et gestion des terres
• héritage et réversibilité pour les espaces publics et les bâtiments ; le village est conçu dès le départ comme un quartier de ville qui retrouvera un statut urbain à l’issue des Jeux.
• accessibilité exemplaire pour les personnes atteintes d’un handicap

En plus de l’architecte mandataire (Dominique Perrault Architecte), Ingérop a travaillé sur ce projet avec de nombreux partenaires, notamment TER, Une Fabrique de la Ville, CITEC, Urban Eco, François Folacci et Jean-Paul Lamoure.

Il s’est agi dans un premier temps d’établir un Diagnostic des principales infrastructures de l’aéroport de Tarbes : la piste 02/20, les taxiways Delta, Charlie, Mike, Bravo ainsi que les Aires de Stationnement Sierra, Papa et la zone de repoussage.

Ce diagnostic a concerné les domaines d’étude des chaussées, de l’assainissement et d’éclairage. Il a permis de réaliser un état des lieux, une hiérarchisation des priorités, et de préciser toutes les hypothèses qui ont servi dans les phases d’études suivantes.

Les études AVP/PRO/DCE ont porté sur les zones définies prioritaires par le diagnostic : le taxiway Mike, le parking Sierra, la zone de repoussage et la création de chemins de ronde en pied de clôtures de sûreté.

Les domaines de l’assainissement, du nivellement, des réseaux secs, des balisages diurnes et lumineux ainsi que l’éclairage des postes avions ont été étudiés. Les chaussées ont été dimensionnées avec le logiciel DCA-V2.

L’objectif du projet vise à mettre aux normes l’aire de mouvement en intégrant la réalisation de l’aménagement du parking de l’aviation commerciale :

• Achèvement de rechargement du parking existant (postes 7 à 10).
• Agrandissement du parking commercial existant par l’ajout d’un poste gros porteur.
• Etablissement de la liaison de catégorie C vers le parking d’aviation générale ou de l’aéropostale.
• Réutilisation d’une partie de la piste désaffectée 10/28 transformée en voie de circulation & création de chaussée neuve.
• Mise à niveau des installations d’assainissement pour conformité vis-à-vis de la loi sur l’eau.

Un diagnostic général de la plate-forme a été réalisé d’une part pour en déduire un avant projet de mise aux normes des infrastructures et d’autre part pour le renforcement et l’extension du parking commercial.

Suite à un concours, le Conseil général de la Gironde a confié au groupement NGE / ETPO / BAUDIN CHATEAUNEUF / INGÉROP / LAVIGNE-CHERON un contrat de conception-réalisation pour la réhabilitation du pont Eiffel, permettant à la RD1010 le franchissement de la Dordogne entre les Communes de Saint-Vincent-de-Paul et de Cubzac-les-Ponts.

D’un linéaire total de 1 050 m, le pont est constitué de deux viaducs d’accès d’une longueur de 252 m chacun, composés de 28 voûtes en maçonnerie datant de 1839, et d’un tablier métallique d’une longueur de 552 m mis en service en 1883 suite à la reconstruction réalisée par Gustave Eiffel.

La mission d’ingénierie intégrée au marché consiste en la réhabilitation des viaducs d’accès, l’aménagement d’une passerelle cyclable en encorbellement sur l’ensemble des ouvrages, la conception de l’éclairage de la passerelle et de la mise en lumière de l’ensemble du pont Eiffel.

Missions détaillées

• Montage des dossiers réglementaires pour les autorisations environnementales avant démarrage des travaux : étude d’impact, porter à connaissance, demande de dérogation pour espèces protégées, autorisation spéciale de l’ABF,
• Conception du confortement et de la réhabilitation des viaducs d’accès,
• Conception de la passerelle métallique sur les ouvrages et au-delà,
• Conception de la mise en lumière des ouvrages et de l’éclairage,
• « Maîtrise d’œuvre » complète intégrée,
• Exploitation de l’instrumentation et de la surveillance topographique des viaducs d’accès après travaux et inspections détaillées sur 10 ans.

Vélo+ est un projet clé du plan de mobilité 2035 de la Métropole de Lille. C’est la composante majeure du plan vélos et du réseau cyclable de demain.

L’objectif est d’offrir un haut de niveau de service aux cyclistes en créant des itinéraires sécurisés, continus et confortables à travers tout le territoire. A terme, un réseau cyclable supra-communal complet sera constitué, rendant plus aisés les trajets longue distance.

Une signalétique claire et distinctive accompagne ce déploiement. C’est un élément d’identification fort pour les usagers. Cela doit permettre de faire de Vélo+ un réseau parfaitement identifiable et connu de tous.

En ville, maintenir les conditions de circulation des usagers pendant la réalisation de travaux est un enjeu majeur.

Depuis 2020, Ingérop collecte, catégorise et cartographie les perturbations liées aux chantiers se déroulant au sein de la métropole de Lyon. Nous digitalisons puis analysons ces données, avec une vision systémique, pour définir des mesures d’accompagnement et de coordination, comme la préservation d’axes de circulation.

L’objectif est d’assurer le maintien des fonctionnalités vitales de la métropole.

« Cette mission nous a permis de développer des outils digitaux, basés sur la technologie SIG, répondant spécifiquement aux attendus des missions d’Assistant à la Maîtrise d’Ouvrage coordination (AMO). »

Le projet réhabilite une friche industrielle de 56 hectares, polluée et inondable, pour créer un quartier mixte (426 000 m² de surface de plancher).

Les espaces publics sont à réhabiliter ou à créer : quais de Garonne, places, lanières boisées, rues. Assistant à la Maîtrise d’Ouvrage (AMO) du projet urbain et maître d’œuvre des espaces publics, nous concevons avec nos partenaires un quartier apaisé, renaturé et adapté aux modes doux.

L’objectif est d’avoir demain plus de 5 000 arbres et 40 % de pleine terre. Cette ossature est trame paysagère du quartier. C’est également la réponse aux enjeux hydrauliques et au besoin d’adaptation de Bordeaux au changement climatique, notamment la lutte contre le phénomène d’îlot de chaleur urbain.

Le Village des Médias des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 compte 15 bâtiments (952 logements), un groupe scolaire et des espaces publics répartis sur
2 secteurs (8,4 ha). Les travaux se sont déroulés entre fin 2021 et fin mars 2024. En amont, nous avons planifié l’ensemble des travaux (planning de Gantt, phasages spatiotemporels).

En phase opérationnelle, la coordination s’est faite sur l’ensemble des chantiers, dans un calendrier très contraint,
générateur de fortes coactivités. Notre mission a impliqué capacité d’anticipation et proactivité pour amener chacun à respecter le délai global, véritable défi de l’opération.

La Zone d’Aménagement Concertée Mines-Fillettes redéfinit le nord-est parisien en créant un quartier mixte de 20 hectares et
146 000 m² de surface de plancher. Au cœur du projet, l’Arena Porte de la Chapelle, équipement sportif majeur, s’ouvre sur un vaste parvis.

Livrée fin 2023, cette nouvelle place verdoyante concilie l’accueil des 8 000 visiteurs attendus et la création d’un jardin de pluie.

Cette opération a été réalisée en transformant le déjà-là dans un contexte existant complexe : réseaux et infrastructures existants, sous-sol gypseux.

Avec 35% de surfaces perméables, ce poumon vert urbain incarne l’indispensable adaptation de Paris face au changement climatique.

La piétonnisation du cours Sextius, située à l’ouest de la vieille ville d’Aix-en-Provence, s’inscrit dans la vaste requalification du quartier du Faubourg.

Ce site historique comporte plusieurs fontaines et héberge un lieu emblématique : les termes d’Aix avec leurs sources d’eau chaude.

Le réaménagement engagé s’attache à créer des espaces publics offrant un espace apaisé, désimperméabilisé, frais et valorisant l’eau présente.

Au-delà de l’aspect confort climatique, une forte limitation de l’accès aux véhicules routiers est attendue, par la mise en place d’un contrôle d’accès global.

La troisième ligne du Bus à Haut Niveau de Service « METTIS C » de l’Eurométropole de Metz vise à améliorer le transport collectif dans le sud de l’agglomération, en favorisant les déplacements Nord-Sud, et notamment l’accès au centre ville et à la gare.

La ligne, équipée de véhicules biarticulés à hydrogène, sera aménagée en site propre pour une circulation fluide et respectueuse de l’environnement. L’un des défis de ce projet réside dans l’alimentation des bus en hydrogène tout en assurant une exploitation efficace.

Ingérop a mobilisé tout son savoir-faire multidisciplinaire dans la réalisation de cette ligne de BHNS.

Ingérop assure la maîtrise d’œuvre du projet de construction du nouveau centre de remisage et de maintenance de bus, permettant d’accueillir la nouvelle flotte de bus électriques de la Ville de Rennes.

Déployée sur une surface de 6 hectares, la création de ce nouveau dépôt intervient dans le cadre des actions en faveur de la transition énergétique du territoire rennais, qui comprend notamment le passage progressif, jusqu’à 2030, des bus diesel aux bus électriques pour les lignes urbaines.

L’opération comprend une aire de remisage et de recharge de 300 bus, un atelier de maintenance et un poste de commande du réseau.