La création de voies réservées sur le réseau routier national francilien a été prévue dans le cadre de la candidature de la ville de Paris.

Ces voies ont eu pour objectif de garantir un temps de parcours fiable entre les différents sites de compétition aux véhicules accrédités. Elles sont aménagées en voie de gauche ou de droite des autoroutes et routes nationales existantes desservant les principaux sites. La plupart de ces voies réservées sont temporaires. Les voies réservées sur l’A1 (dans les deux sens de circulation) et l’A13 (vers Paris) sont dites « héritage » et sont devenues, depuis le 3 mars 2025, des voies réservées au covoiturage et aux transports en commun.

Le groupement Ingérop-CDVIA-Citizing est titulaire de l’accord-cadre monoattributaire visant, notamment, à réaliser et livrer ces voies dans le délai imparti. Les missions confiées au groupement sont des missions de maîtrise d’œuvre complète.

Le Village des athlètes olympiques et paralympiques pour les Jeux de 2024 sera conçu et réalisé par une équipe pluridisciplinaire menée par Dominique Perrault. INGEROP intervient comme bureau d’études, aux côtés de TER, Une Fabrique de la Ville, Citec, Urban Eco, Françoise Folacci et Jean-Paul Lamoureux.
Outre l’élaboration du plan masse et les missions de maitrise d’oeuvre complète pour la démolition, la dépollution et la réalisation des espaces publics du Village, INGEROP réalise les missions suivantes :

• élaboration de la méthodologie de réversibilité des espaces publics et des bâtiments
• analyse et suivi des projets urbains et architecturaux au sein du périmètre du village, y compris cahiers des charges de cession de lots
• suivi de la conformité avec les prescriptions du Comité International Olympique
• élaboration du Dossier loi sur l’eau
• formalisation des reporting mensuels auprès de la SOLIDEO

Le Village revêt des enjeux majeurs :

• symbolique ; le projet doit incarner ce que la France sait faire de mieux en matière de conception urbaine au XXIème siècle.
• géographique et paysager ; par sa position de part et d’autre de la Seine, le village est une occasion unique de rétablir un lien fort entre le territoire et le fleuve en Seine Saint-Denis.
• durabilité ; climat, eau, énergie, mobilité, biodiversité, économie circulaire, pollution et gestion des terres
• héritage et réversibilité pour les espaces publics et les bâtiments ; le village est conçu dès le départ comme un quartier de ville qui retrouvera un statut urbain à l’issue des Jeux.
• accessibilité exemplaire pour les personnes atteintes d’un handicap

En plus de l’architecte mandataire (Dominique Perrault Architecte), Ingérop a travaillé sur ce projet avec de nombreux partenaires, notamment TER, Une Fabrique de la Ville, CITEC, Urban Eco, François Folacci et Jean-Paul Lamoure.

EFFICACITY, l’institut de R&D pour la transition énergétique de la ville dont Ingérop est membre fondateur, accompagne l’EPFIF dans un projet de centrale photovoltaïque au sol, de petite taille et démontable, ayant pour vocation d’être déplacée selon des cycles de plusieurs années. Située sur une parcelle de 6 500 m², la centrale photovoltaïque de 250 kWc a pour objectif de produire de l’énergie électrique renouvelable et de mobiliser un foncier non utilisé.

Ingérop demeure un acteur majeur du projet de métro du Grand Paris Express. Sur la ligne 18, s’étirant sur 34 km d’Orly à Versailles, il est maître d’œuvre mandataire. Outre ses tronçons en tunnel, ses gares enterrées, son centre de maintenance, le tracé arbore une section aérienne de 13 km, le long et au franchissement de la RN118, à proximité de l’un des premiers pôles de recherche et développement du monde,
Paris-Saclay. Les travaux de ce viaduc en béton précontraint avancent à pas de géant. Grâce à des poutres de lancement monumentales, ce sont plus de 2 travées de 30 m qui sont hissées par semaine. Il s’agit là d’un projet urbain à ciel ouvert qui témoigne des multiples compétences d’Ingérop.

La ville de Saint-Denis accueillera plusieurs épreuves des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris 2024, mais aussi le village qui recevra les athlètes en 2024. Les infrastructures ainsi créées ou modernisées participent à la transformation urbaine et écologique de la ville. Le réaménagement des échangeurs Pleyel (A86) et Porte de Paris (A1) s’inscrit dans la stratégie de transformation urbaine et écologique de la ville.

Ce projet vise à repenser l’aménagement du territoire en améliorant les conditions de desserte du secteur, en particulier du village olympique, en donnant la part belle aux modes doux et en limitant l’effet de coupure entre quartiers. Il s’intègre dans le calendrier très contraint de livraison des aménagements et équipements et dans l’ambition d’excellence environnementale et sociale associée aux JOP 2024. Les nombreuses interfaces associées aux projets connexes, la présence de très nombreux réseaux concessionnaires ou encore l’intervention sur des infrastructures en exploitation, A86 notamment, ont nécessité une concertation renforcée. Celle-ci a également été nécessaire pour permettre le franchissement du faisceau ferroviaire le plus circulé de France et faire valider les solutions techniques complexes et le phasage précis à chaque
étape du projet.

L’objectif ambitieux d’une mise en service en 2023 est en passe d’être respecté.

Il s’agit d’une mission de maîtrise d’œuvre pour l’aménagement des quais de Clichy et Charles Pasqua (RD1) sur 1,2 km entre la rue Médéric à Clichy-la-Garenne et la rue Jules Guesde à Levallois-Perret et des berges de Seine sous la tête du pont d’Asnières. Ce projet concerne des travaux de voirie en milieu urbain, d’ouvrages d’art, des aménagements d’espaces publics attenants et des berges. Plus précisément :

• réalisation d’un PSGN au droit d’un rond-point équipé de feux tricolores, à forte capacité avec maintien de la circulation et ouvrage ;
• réalisation de murs de soutènement au droit des quais, ouvrages et aménagements des berges ;
• réalisation d’un ouvrage de franchissement du canal SIAAP et ouvrage ;
• réaménagement de la RD1 en deux voies par sens dans un esprit de voirie urbaine, intégrant circulations douces et cheminements piétons.

Ingérop est Assistant au Maître d’Ouvrage sur l’extension de la ligne de tram-train T11 en Île-de-France qui permettra aux voyageurs de se rendre de Sartrouville, en grande banlieue ouest, à Noisy-le-Sec, en grand banlieue est. Ce projet permet de donner une nouvelle vie et une nouvelle utilité, à l’est comme à l’ouest, à l’infrastructure ferroviaire SNCF Réseau Grande Ceinture. Cela démontre la nouvelle politique régionale d’Île-de-France Mobilité visant à donner une alternative à la voiture individuelle sur les trajets de banlieue à banlieue.

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