Dans le cadre d’un programme de maintenance dédié à la réfection de la protection anti-corrosion des charpentes métalliques des ouvrages d’art du réseau VINCI Autoroutes, nos équipes effectuent une mission de maîtrise d’œuvre en conception et réalisation pour la remise en peinture de quatre ouvrages d’art.

Les ouvrages sont de type ponts à poutres préfabriquées précontraintes par post-tension (VIPP), et ont été élargis entre les années 1995 et 2000 en rives avec l’adjonction de poutres métalliques. Les travaux se sont terminés fin 2024 sur les deux premiers ponts, localisés sur les communes d’Auberives-sur-Varèze (Isère) et d’Albon (Drôme), et sont actuellement en cours sur les deux autres ouvrages, situés respectivement à Chanas (Isère) et à Saint-Uze (Drôme).

Actierra, notre filiale, intervient également sur ce projet pour la rédaction des Porter-à-Connaissance, au titre de la Loi sur l’eau, relatifs à ces ouvrages franchissant des cours d’eau.

HS2 Phase 1 est une nouvelle ligne à grande vitesse couvrant 225 km de Londres à Birmingham, au Royaume-Uni. Le Contrat Lot C1 de HS2 Phase 1 a été attribué à ALIGN JV. Cette section consiste en 21,6 km de ligne à grande vitesse et comporte un viaduc, un tunnel foré bitube, des terrassements, deux ponts routiers, une passerelle et un ouvrage pour la faune.

Le viaduc de la vallée de la Colne est un ouvrage emblématique de 3,4 km de long avec des remblais d’approche, allant du tunnel de Northolt à l’extrémité sud du parc régional de la vallée de la Colne jusqu’aux Chilterns à l’extrémité nord. Il est situé dans un paysage diversifié et en constante évolution, composé de plans d’eau entrelacés avec des forêts et franchit des obstacles majeurs tels que des routes et un canal. Le tunnel des Chilterns comprend deux tubes forés de 16 km de long sous une zone d’une beauté naturelle exceptionnelle. Le long du tracé se trouvent cinq puits d’intervention, dont quatre sont également des puits de ventilation.

Rendel et Ingérop ont contribué aux études en phases appel d’offres, projet et exécution et ont assisté le groupement de conception-construction ALIGN JV pendant les travaux de construction.

Suite à un concours, le Conseil général de la Gironde a confié au groupement NGE / ETPO / BAUDIN CHATEAUNEUF / INGÉROP / LAVIGNE-CHERON un contrat de conception-réalisation pour la réhabilitation du pont Eiffel, permettant à la RD1010 le franchissement de la Dordogne entre les Communes de Saint-Vincent-de-Paul et de Cubzac-les-Ponts.

D’un linéaire total de 1 050 m, le pont est constitué de deux viaducs d’accès d’une longueur de 252 m chacun, composés de 28 voûtes en maçonnerie datant de 1839, et d’un tablier métallique d’une longueur de 552 m mis en service en 1883 suite à la reconstruction réalisée par Gustave Eiffel.

La mission d’ingénierie intégrée au marché consiste en la réhabilitation des viaducs d’accès, l’aménagement d’une passerelle cyclable en encorbellement sur l’ensemble des ouvrages, la conception de l’éclairage de la passerelle et de la mise en lumière de l’ensemble du pont Eiffel.

Missions détaillées

• Montage des dossiers réglementaires pour les autorisations environnementales avant démarrage des travaux : étude d’impact, porter à connaissance, demande de dérogation pour espèces protégées, autorisation spéciale de l’ABF,
• Conception du confortement et de la réhabilitation des viaducs d’accès,
• Conception de la passerelle métallique sur les ouvrages et au-delà,
• Conception de la mise en lumière des ouvrages et de l’éclairage,
• « Maîtrise d’œuvre » complète intégrée,
• Exploitation de l’instrumentation et de la surveillance topographique des viaducs d’accès après travaux et inspections détaillées sur 10 ans.

Ingérop demeure un acteur majeur du projet de métro du Grand Paris Express. Sur la ligne 18, s’étirant sur 34 km d’Orly à Versailles, il est maître d’œuvre mandataire. Outre ses tronçons en tunnel, ses gares enterrées, son centre de maintenance, le tracé arbore une section aérienne de 13 km, le long et au franchissement de la RN118, à proximité de l’un des premiers pôles de recherche et développement du monde,
Paris-Saclay. Les travaux de ce viaduc en béton précontraint avancent à pas de géant. Grâce à des poutres de lancement monumentales, ce sont plus de 2 travées de 30 m qui sont hissées par semaine. Il s’agit là d’un projet urbain à ciel ouvert qui témoigne des multiples compétences d’Ingérop.

Dans le cadre de l’appel à projets « Transports collectifs et mobilité durables », la Métropole Européenne de Lille prévoit de réaliser des aménagements visant à améliorer l’accessibilité et la fluidité du tronçon routier constitué du boulevard Pierre de Coubertin et du carrefour Pasteur. Situé sur les communes de Lille et de La Madeleine, c’est un axe métropolitain stratégique pour les lignes du réseau de bus irriguant
la couronne Nord-Ouest. Afin de répondre à ces enjeux, il est notamment prévu l’aménagement d’un couloir bus bilatéral intégrant la création d’arrêts, le renforcement des continuités piétonnes et cyclables et la réalisation d’aménagements paysagers permettant le développement de la biodiversité du site.

La passerelle Pasteur s’inscrit dans ce projet global. Destinée aux piétons et cyclistes, elle assure le franchissement de deux voies de tramway et permet d’accueillir sur un site propre sécurisé l’ensemble des modes doux. Conçu en partenariat avec le cabinet d’architectes JINKAU, cet ouvrage métallique monotravée de 32 m de portée et 4 m de largeur est composé de 2 poutres latérales à âmes pleines et d’un platelage métallique. Il est équipé de protections caténaires métalliques ajourées dont le design rappelle la cartographie lilloise et sa citadelle.

Ingérop a été sélectionné par la Compagnie Eiffage du Viaduc de Millau (CEVM) afin d’assurer une mission d’assistance technique à maîtrise d’ouvrage pour le renouvellement des chaussées du viaduc de Millau, initialement mises en œuvre en 2004.

Cet ouvrage haubané exceptionnel de 2 460 m de long et de 343 m. de haut a nécessité toute l’expertise du Groupe Ingérop tant dans le domaine des chaussées que dans le domaine des structures des ouvrages d’art. Les compétences d’Ingérop dans l’entretien du patrimoine ont notamment permis le développement d’une solution innovante de renouvellement partiel du complexe étanchéité-roulement sur la dalle orthotrope de l’ouvrage.

Plus de trois ans après l’effondrement du pont de Mirepoix-sur-Tarn, près de Toulouse, le projet de reconstruction a été décidé par le Conseil
Départemental.

Le futur ouvrage devrait être opérationnel en 2027. L’intégration dans le paysage étant une des priorités de l’aménageur du nouvel ouvrage, le choix de la structure s’est porté sur un ouvrage contemporain mince qui se fond entre les deux communes, de type mixte acier-béton. Son allure générale est celle d’une jolie plateforme blanche qui permettra également d’offrir une grande visibilité aux usagers en retenant l’idée d’y intégrer des modes doux et d’accorder la part belle aux cyclistes et aux piétons.

Le futur pont est conçu sans limitation de tonnage, ce qui signifie que son accès sera ouvert à tous les véhicules autorisés par le code de la route, jusqu’à 44 tonnes. En lien avec ce nouvel ouvrage, des travaux de requalification des abords du Tarn sont aussi programmés. Côté Mirepoix, un belvédère raccordé à la voie cyclable du pont et un cheminement piéton passant sous l’ouvrage, accessible par un escalier, seront réalisés. Côté Bessières, la voie verte du pont sera raccordée à la berge du Tarn. Le Conseil Départemental va consacrer 11,3 millions d’euros de travaux à ce projet.

Il s’agit d’une mission de maîtrise d’œuvre pour l’aménagement des quais de Clichy et Charles Pasqua (RD1) sur 1,2 km entre la rue Médéric à Clichy-la-Garenne et la rue Jules Guesde à Levallois-Perret et des berges de Seine sous la tête du pont d’Asnières. Ce projet concerne des travaux de voirie en milieu urbain, d’ouvrages d’art, des aménagements d’espaces publics attenants et des berges. Plus précisément :

• réalisation d’un PSGN au droit d’un rond-point équipé de feux tricolores, à forte capacité avec maintien de la circulation et ouvrage ;
• réalisation de murs de soutènement au droit des quais, ouvrages et aménagements des berges ;
• réalisation d’un ouvrage de franchissement du canal SIAAP et ouvrage ;
• réaménagement de la RD1 en deux voies par sens dans un esprit de voirie urbaine, intégrant circulations douces et cheminements piétons.

La Région Bretagne a souhaité remplacer le pont mobile du port de Saint-Malo en raison de son ancienneté (il a été construit après-guerre) et de sa vétusté. L’ancien ouvrage, de type basculant à deux volées, est donc remplacé par un nouveau pont tournant, plus adapté aux nouvelles mobilités et plus respectueux des normes d’accessibilité. Ce nouvel ouvrage, dont le tablier métallique a été acheminé par barge depuis les Pays-Bas, permettra également d’améliorer l’accès des navires dans le pertuis.

Dans le cadre de la réalisation du Pôle d’Échanges Multimodal de Haguenau, la passerelle couverte dessinée par Studio Némo a pour vocation de relier un quartier en devenir au centre-ville, d’assurer l’accessibilité PMR aux quais de la gare, et enfin d’étendre l’offre de stationnement.

D’une longueur de 98 m, elle allie une structure porteuse métallique, un platelage bois et une couverture en verre feuilleté courbe conçue par notre filiale Arcora.

© Eiffage – Studio Nemo

Le département des Côtes d’Armor a souhaité réhabiliter et renforcer le pont Saint-Christophe pour améliorer son usage par les piétons et cyclistes. De plus, son renforcement permettra d’en prolonger sa durée d’exploitation. En parallèle de la démarche, le département a souhaité que nous les accompagnons pour lancer une démarche d’inscription de l’ouvrage au titre des Monuments Historiques, en vue de sa protection.

© Christophe Accart – Société Artcad

La création de 19 éco-ponts sur le réseau APRR/AREA a pour objectif de rétablir les réservoirs de biodiversité et de restaurer les corridors écologiques coupés lors de la construction des autoroutes. La conception des aménagements écologiques de type andains et hibernaculums accompagnés de plantations appétentes et de végétaux locaux permet d’intégrer au mieux les ouvrages dans l’environnement. Cette conception favorise l’attractivité faunistique et garanti la fonctionnalité des passages à faunes.

© Ingérop